Les chances sont que vous ou quelqu’un de votre entourage vous soyez versé un seau d’eau glacée sur la tête cet été. Je suis également certain qu’il y a six mois, ni vous ni vos amis n’auriez cru que vous envisageriez même de poser ce geste.
Ce phénomène a été rendu possible grâce un homme qui a voulu faire une différence plutôt que de juste regarder à partir des lignes de côté. Il a aussi établi ce que sera la norme d’or pour que la collecte de fonds aille de l’avant. À l’été 2014, Peter Frates a lancé l’une des plus prolifiques campagnes médiatiques sociales de l’histoire avec le Défi du seau d’eau glacée en appui à la recherche de la société SLA. À ce jour, plus de 113 M $ ont été amassés pour la SLA dans son effort pour trouver un remède à cette maladie dévastatrice.
Le nom de monsieur Frates était inconnu avant cette campagne. C’est quelqu’un par contre, qui, affecté par cette maladie, a été assez courageux pour mettre de l’avant une nouvelle idée dans l’intention d’aider. Il avait aussi comme philosophie qu’il faut essayer, qu’il faut faire quelque chose. Le coup de circuit est le résultat de la batte de baseball frappant la balle.
Souventes fois, nous voyons que nos vrais leaders, tel monsieur Frates, ne sont pas nécessairement ceux portant des de grands titres, mais plutôt quelqu’un qui a une idée qu’il est temps de mettre de l’avant, et qui a l’engagement et la vision d’aller jusqu’au bout.
L’ancien maire de la ville de New York, Rudy Giuliani y est allé d’une citation lors d’un discours laquelle a toujours eu une certaine résonance chez moi.
Il a dit « Tout comme le changement n’est pas une destination, l’espoir n’est pas une stratégie. »
À mes yeux, cela veut dire que le fait de penser à comment les choses pourraient être mieux, ne règle pas le problème, seules les actions apportent des solutions. Relevons tous le défi, faisons ce que chacun de nous peut faire pour aider notre industrie à devenir meilleure.
En ce qui concerne nos hippodromes, pourquoi ne pas commencer par le défi de créer et de présenter un nouvel événement en 2015? Aucune idée n’est interdite, focalisez sur une activité hors norme dans le but d’attirer de nouveaux amateurs.
Il y a plusieurs excuses pour ne pas essayer mais plus encore pour le faire. Notre industrie a besoin de nouvelles idées, et changer la mentalité du « ne pas avoir à faire » à « pourquoi pas. » L’industrie des courses sous harnais regorge de gens talentueux et créatifs et qui réussissent au sein et à l’extérieur de notre industrie. Exploitons cette créativité et servons-nous de nos idées et de nos énergies pour amener de nouvelles gens à nos hippodromes.
Les hippodromes offrent des scènes uniques, peut-être devrions-nous nous associer à des œuvres de bienfaisance locales pour leur permettre de présenter leurs activités dans un autre lieu. Ce pourrait bien être aussi un autre événement orienté vers le client qui ferait la promotion de nos mets locaux et notre culture.
À mon avis, l’une des phases les plus surutilisées dans notre société, et particulièrement dans notre industrie, est « ils devraient ». Cela m’indique que quelque chose devrait être fait pour s’attaquer à un problème particulier, et que quelqu’un d’autre devrait le faire.
Si nous voulons structurer notre industrie pour connaître du succès, et se positionner afin de croître pour l’avenir, nous devons changer notre mentalité du « ils devraient » à celle du « nous le pouvons ». Nous pouvons tous y contribuer à notre propre façon.