Il n’est plus maintenant qu’un simple diamant brut

Un de ses tout premiers souvenirs de course de chevaux, il le voit du côté des perdants, pour ainsi dire, mais il n’y a aucun doute qu’Adam Bowden a trouvé la formule gagnante du succès grâce à sa ferme, la Diamond Creek Farm.

Par Chris Lomon / Traduction Louis Rioux

Bien des années avant qu’il ne se hisse au premier rang du monde des standardbred, un préadolescent prénommé Bowden, était en quête d’objectifs beaucoup plus modestes alors qu’il accompagnait son plus jeune frère, et son père, Chris, à l’hippodrome.

« Mes souvenirs les plus lointains remontent au temps où mon frère et moi courions sur les tabliers du Scarborough Downs et Lewiston Raceway à la recherche des ‘billets non gagnants jetés’ », se rappelle Bowden, qui est né à Portland, au Maine, avant de déménager au Kentucky à l’âge de 23 ans. « Nous jouions au jeu de celui qui, à la fin de la journée, aurait trouvé le plus gros montant d’argent ‘non gagné’. Avec le recul, mon frère devait être plus intelligent que moi, parce que non seulement était-il plus jeune que moi, mais encore il était aussi plus sélectif dans sa cueillette. Je courais comme un déchaîné pour ramasser autant de billets (et microbes) possibles alors que mon frère était plus prudent et méticuleux, cueillant les plus gros billets d’argent non gagné, et il gagnait tout le temps. »

Son destin a beaucoup changé depuis ce temps.

Bowden a toujours su qu’il était destiné à être impliqué dans les standardbred – à n’en pas douter. Quant à savoir quel serait son rôle, pendant une période de temps, il n’en était pas aussi certain.

« Je pense que je suis né avec cela, » dit-il. « Je l’ai réalisé à un très bas âge. Mon père m’emmenait à l’exposition Cumberland Fair, qui se trouvait être la piste de notre ville, dès l’âge de quatre ans, et quelques-uns de mes tout premiers souvenirs remontent à nos allers-retours du Lewiston Raceway avec mon père. Mes leçons de mathématiques consistaient à figurer les fractions et les gains.

Mon père et mon grand-père possédaient quelques chevaux de course alors que j’étais plus jeune, mais ils ont principalement couru sur le circuit d’exposition du Maine. »

C’est un travail durant les années universitaires de Bowden qui a alimenté sa passion pour tout ce qui a trait au monde du standardbred.

« Durant mes années à l’université, j’ai effectué deux stages d’été à Hanover Shoe Farms, » se souvient Bowden. « Ce fut sans l’ombre d’un doute le meilleur emploi que j’ai occupé jusqu’au moment où j’ai commencé à travailler à mon compte. J’ai appris quelque chose de tous ceux avec qui j’ai été en contact, ce qui s’est avéré un apprentissage inestimable. À ce jour, j’apprécie encore le temps passé là et avec les gens avec qui je travaillais. » C’est en 2005, que Diamond Creek Farm, qui était la propriété d’Adam et son père – lequel évolue dans le domaine de l’immobilier commercial – est arrivée sur la scène du standardbred, suite à l’achat d’une ferme dans les riches collines de Paris, au Kentucky.

Ils ont depuis, ajouté une ferme à Wellsville, Pennsylvanie, où quelques-unes des étoiles les plus reconnues du sport, sont aujourd’hui stationnées.

Diamond Creek a rapidement connu le succès grâce à son groupe de poulinières de sang royal. La ferme a accouplé, élevé ou vendu quelques-uns des chevaux les plus accomplis, poulains et pouliches, y compris Archangel, Vertical Horizon, Valentino, Big Rigs, Ultimate Cameron, Swan For All, A Rocknroll Dance, et Naughtytiltheend.

La liste des performeurs de haut niveau ne s’arrête pas là, cette liste d’étalons en constante croissance à Diamond Creek, se faisant de plus en plus impressionnante d’année en année.

Dan Patch et le trotteur gagnant d’un O’Brien Award, Father Patrick, Ponder, père de Bolt The Duer et le champion de la Breeders Crown, Thinking Out Loud, le gagnant du Meadowlands Pace A, Rocknroll Dance, ainsi que Sweet Lou, le seul cheval ayant gagné six courses consécutives sous les 1:48, sont tous en service à la ferme Diamond Creek de Pennsylvanie.

« Je suis honoré et ravi en même temps, » dit Bowden. « J’ai été très chanceux et j’ai travaillé très fort pour faire progresser la ferme depuis ses tout débuts, et d’avoir maintenant gagné la confiance en ce qui concerne les jeunes étoiles du sport. Je ne saurais être plus touché. Au départ, offrir les services de reproducteurs a toujours été notre objectif, mais il nous a fallu plus de temps que prévu pour y arriver. Mais la bataille en valait la chandelle. »

L’an prochain, Southwind Frank, Creatine et Always B Miki s’ajouteront au groupe de Diamond Creek.

C’est au début d’octobre que l’annonce en a été faite à l’effet que le champion mondial et gagnant de multiples courses ‘stakes’, Always B Miki, détenteur de la distinction du gagnant de trois courses en 1:47 en une seule saison – aucun autre cheval n’ayant réussi plus d’un mille en 1:47 ou moins, au cours d’une même saison – sera mis à la retraite à la fin de la campagne 2016 et poursuivra une carrière de reproducteur.

« Miki est un individu éblouissant avec, en complément, la vitesse pure, » de s’extasier Bowden. « L’entraîneur Jimmy Takter a ainsi résumé cet énoncé en disant qu’il est le cheval le plus rapide avec lequel il ait travaillé, et du fait qu’il l’a prouvé sur une grande scène comme le Kentucky Futurity Day devant le monde, ce ne pouvait pas être mieux scénarisé. Bien avant que nous le considérions comme un futur étalon, sa course comme finaliste au Meadowlands Pace fut une grande course comme je ne me souviens pas en avoir vu et c’était la première fois que j’ai dû m’asseoir d’admiration, alors que je regardais un cheval perdre. Je crois que ce fut une meilleure performance que de regarder Somebeachsomewhere perdre devant Art Official lors du Meadowlands Pace.

« Ce que Miki a été capable de surmonter n’est rien de moins que stupéfiant, et son histoire pourrait bien un jour être scénarisée pour résulter en un film hollywoodien. Cran, gloire, brillance, détermination. Très rarement un cheval a-t-il pu se hisser au sommet du sport après avoir été mis au rancart, non pas une fois, mais deux, à cause d’une fracture à une patte, puis revenir à la tête et ambler un mille plus rapide que tout autre cheval dans l’histoire. Je suis reconnaissant au groupe de propriétaires de nous avoir donné l’opportunité de présenter ce cheval au moment où il entreprend le chapitre suivant de sa carrière, un chapitre où il a la chance de devenir plus grand encore que celui qu’il est sur le point de conclure. »

Il y a aussi l’histoire de Pure Country, Creatine et Divine Caroline.

Diamond Creek inscrit son nom au livre des records après que ses trois chevaux aient gagné leur course respective de la Breeders Crown le 24 octobre 2015 à Woodbine, devenant ainsi le seul éleveur à compter trois gagnants sur un même programme de la Crown. Et dans le cas de Creatine et Pure Country, le nom de Bowden apparaît aussi sur les certificats de propriété.

Pure Country a gagné la Two-Year-Old Filly Pace, Creatine a triomphé dans l’Open Trot, et Divine Caroline s’est arrogé tous les gains du Three-Year-Old Filly Pace.

« Les champions d’élevage domestique sont très similaires au fait de regarder vos enfants concourir aux Olympiques et gagner une médaille d’or, » de noter Bowden. « Avoir inséminé les poulinières, avoir été là pour le poulinage, avoir été là aussi, dans le cas Creatine, alors que personne n’en voulait, et puis y être encore quand ils croisent le fil les premiers lors d’une course de la Breeders Crown, je ne sais vraiment pas comment vous pouvez surpasser cela. Creatine fut le premier grand cheval domestique que nous ayons eu, et le voir surmonter l’adversité d’être un yearling non désiré – de nombreuses gens ayant refusé non seulement de l’entraîner mais aussi d’en être propriétaire, gratuitement – pour devenir un trotteur de haut niveau ici et en Europe, fut très gratifiant. »

« En ce qui concerne Pure Country, c’est l’inverse qui est vrai, » poursuit-il. « Elle a été bonne dès le début. Elle était le quatrième rejeton de la poulinière, mais un petit plus grosse, une version meilleure que tout ce qu’elle avait produit jusqu’à ce moment-là. Jimmy accepta de l’entraîner, elle n’avait pas connu la défaite à deux ans, et elle est sans contredit la meilleure à trois ans (bien que Nancy et autres liens de Darlinonthebeach seraient d’un avis différent), en gagnant la majorité des courses ‘stakes’ majeures pour les pouliches de trois ans. Elle s’est révélé une réelle bénédiction ainsi qu’un pur plaisir d’en être. »

Et ainsi en fut-il, en cette soirée d’octobre à Woodbine.

« La Breeders Crown de 2015 a été la meilleure soirée de ma vie en course et aussi la meilleure soirée dans l’histoire de la Breeders Crown pour un éleveur, » dit Bowden. « J’ai été chanceux et béni d’être capable de partager cette soirée avec mes parents. J’en ai assez dit. »

Bowden est reconnaissant pour tous ses succès, mais déterminé à en connaître encore plus. Les deux dernières années lui ont valu une abondance de réussites. L’avenir pourrait lui en offrir bien d’autres, tout aussi grandioses pour Diamond Creek.

Mais qu’est-ce qui fait la vraie motivation de Bowden d’être un pilier dans l’industrie du standardbred? « La sensation de la victoire, qu’elle soit en piste, dans l’écurie d’élevage, ou de prendre la bonne décision pour sauver la vie d’un cheval, » dit-il. « Quelqu’un d’autre l’a déjà dit, mais il y a quelque chose à propos de l’extérieur d’un cheval qui est bon pour l’intérieur d’un homme’.

En dehors des longues heures consacrées à Diamond Creek, Bowden s’efforce de rester en aussi bonne forme que ses chevaux.

« J’aime toujours la compétition, » dit-il. « Je pratique la course, la natation, le vélo, ou fais les trois en même temps quand je ne suis pas blessé, ce qui semble être plus problématique aujourd’hui qu’auparavant. »

Ce n’est pas la fin du monde pour un homme entièrement voué à faire en sorte que son Diamant soit toujours un cran au-dessus.

Un de ses tout premiers souvenirs de course de chevaux, il le voit du côté des perdants, pour ainsi dire, mais il n’y a aucun doute qu’Adam Bowden a trouvé la formule gagnante du succès grâce à sa ferme, la Diamond Creek Farm.

Bien des années avant qu’il ne se hisse au premier rang du monde des standardbred, un préadolescent prénommé Bowden, était en quête d’objectifs beaucoup plus modestes alors qu’il accompagnait son plus jeune frère, et son père, Chris, à l’hippodrome.

« Mes souvenirs les plus lointains remontent au temps où mon frère et moi courions sur les tabliers du Scarborough Downs et Lewiston Raceway à la recherche des ‘billets non gagnants jetés’ », se rappelle Bowden, qui est né à Portland, au Maine, avant de déménager au Kentucky à l’âge de 23 ans. « Nous jouions au jeu de celui qui, à la fin de la journée, aurait trouvé le plus gros montant d’argent ‘non gagné’. Avec le recul, mon frère devait être plus intelligent que moi, parce que non seulement était-il plus jeune que moi, mais encore il était aussi plus sélectif dans sa cueillette. Je courais comme un déchaîné pour ramasser autant de billets (et microbes) possibles alors que mon frère était plus prudent et méticuleux, cueillant les plus gros billets d’argent non gagné, et il gagnait tout le temps. »

Son destin a beaucoup changé depuis ce temps.

Bowden a toujours su qu’il était destiné à être impliqué dans les standardbred – à n’en pas douter. Quant à savoir quel serait son rôle, pendant une période de temps, il n’en était pas aussi certain.

« Je pense que je suis né avec cela, » dit-il. « Je l’ai réalisé à un très bas âge. Mon père m’emmenait à l’exposition Cumberland Fair, qui se trouvait être la piste de notre ville, dès l’âge de quatre ans, et quelques-uns de mes tout premiers souvenirs remontent à nos allers-retours du Lewiston Raceway avec mon père. Mes leçons de mathématiques consistaient à figurer les fractions et les gains.

Mon père et mon grand-père possédaient quelques chevaux de course alors que j’étais plus jeune, mais ils ont principalement couru sur le circuit d’exposition du Maine. »

C’est un travail durant les années universitaires de Bowden qui a alimenté sa passion pour tout ce qui a trait au monde du standardbred.

« Durant mes années à l’université, j’ai effectué deux stages d’été à Hanover Shoe Farms, » se souvient Bowden. « Ce fut sans l’ombre d’un doute le meilleur emploi que j’ai occupé jusqu’au moment où j’ai commencé à travailler à mon compte. J’ai appris quelque chose de tous ceux avec qui j’ai été en contact, ce qui s’est avéré un apprentissage inestimable. À ce jour, j’apprécie encore le temps passé là et avec les gens avec qui je travaillais. » C’est en 2005, que Diamond Creek Farm, qui était la propriété d’Adam et son père – lequel évolue dans le domaine de l’immobilier commercial – est arrivée sur la scène du standardbred, suite à l’achat d’une ferme dans les riches collines de Paris, au Kentucky.

Ils ont depuis, ajouté une ferme à Wellsville, Pennsylvanie, où quelques-unes des étoiles les plus reconnues du sport, sont aujourd’hui stationnées.

Diamond Creek a rapidement connu le succès grâce à son groupe de poulinières de sang royal. La ferme a accouplé, élevé ou vendu quelques-uns des chevaux les plus accomplis, poulains et pouliches, y compris Archangel, Vertical Horizon, Valentino, Big Rigs, Ultimate Cameron, Swan For All, A Rocknroll Dance, et Naughtytiltheend.

La liste des performeurs de haut niveau ne s’arrête pas là, cette liste d’étalons en constante croissance à Diamond Creek, se faisant de plus en plus impressionnante d’année en année.

Dan Patch et le trotteur gagnant d’un O’Brien Award, Father Patrick, Ponder, père de Bolt The Duer et le champion de la Breeders Crown, Thinking Out Loud, le gagnant du Meadowlands Pace A, Rocknroll Dance, ainsi que Sweet Lou, le seul cheval ayant gagné six courses consécutives sous les 1:48, sont tous en service à la ferme Diamond Creek de Pennsylvanie.

« Je suis honoré et ravi en même temps, » dit Bowden. « J’ai été très chanceux et j’ai travaillé très fort pour faire progresser la ferme depuis ses tout débuts, et d’avoir maintenant gagné la confiance en ce qui concerne les jeunes étoiles du sport. Je ne saurais être plus touché. Au départ, offrir les services de reproducteurs a toujours été notre objectif, mais il nous a fallu plus de temps que prévu pour y arriver. Mais la bataille en valait la chandelle. »

L’an prochain, Southwind Frank, Creatine et Always B Miki s’ajouteront au groupe de Diamond Creek.

C’est au début d’octobre que l’annonce en a été faite à l’effet que le champion mondial et gagnant de multiples courses ‘stakes’, Always B Miki, détenteur de la distinction du gagnant de trois courses en 1:47 en une seule saison – aucun autre cheval n’ayant réussi plus d’un mille en 1:47 ou moins, au cours d’une même saison – sera mis à la retraite à la fin de la campagne 2016 et poursuivra une carrière de reproducteur.

« Miki est un individu éblouissant avec, en complément, la vitesse pure, » de s’extasier Bowden. « L’entraîneur Jimmy Takter a ainsi résumé cet énoncé en disant qu’il est le cheval le plus rapide avec lequel il ait travaillé, et du fait qu’il l’a prouvé sur une grande scène comme le Kentucky Futurity Day devant le monde, ce ne pouvait pas être mieux scénarisé. Bien avant que nous le considérions comme un futur étalon, sa course comme finaliste au Meadowlands Pace fut une grande course comme je ne me souviens pas en avoir vu et c’était la première fois que j’ai dû m’asseoir d’admiration, alors que je regardais un cheval perdre. Je crois que ce fut une meilleure performance que de regarder Somebeachsomewhere perdre devant Art Official lors du Meadowlands Pace.

« Ce que Miki a été capable de surmonter n’est rien de moins que stupéfiant, et son histoire pourrait bien un jour être scénarisée pour résulter en un film hollywoodien. Cran, gloire, brillance, détermination. Très rarement un cheval a-t-il pu se hisser au sommet du sport après avoir été mis au rancart, non pas une fois, mais deux, à cause d’une fracture à une patte, puis revenir à la tête et ambler un mille plus rapide que tout autre cheval dans l’histoire. Je suis reconnaissant au groupe de propriétaires de nous avoir donné l’opportunité de présenter ce cheval au moment où il entreprend le chapitre suivant de sa carrière, un chapitre où il a la chance de devenir plus grand encore que celui qu’il est sur le point de conclure. »

Il y a aussi l’histoire de Pure Country, Creatine et Divine Caroline.

Diamond Creek inscrit son nom au livre des records après que ses trois chevaux aient gagné leur course respective de la Breeders Crown le 24 octobre 2015 à Woodbine, devenant ainsi le seul éleveur à compter trois gagnants sur un même programme de la Crown. Et dans le cas de Creatine et Pure Country, le nom de Bowden apparaît aussi sur les certificats de propriété.

Pure Country a gagné la Two-Year-Old Filly Pace, Creatine a triomphé dans l’Open Trot, et Divine Caroline s’est arrogé tous les gains du Three-Year-Old Filly Pace.

« Les champions d’élevage domestique sont très similaires au fait de regarder vos enfants concourir aux Olympiques et gagner une médaille d’or, » de noter Bowden. « Avoir inséminé les poulinières, avoir été là pour le poulinage, avoir été là aussi, dans le cas Creatine, alors que personne n’en voulait, et puis y être encore quand ils croisent le fil les premiers lors d’une course de la Breeders Crown, je ne sais vraiment pas comment vous pouvez surpasser cela. Creatine fut le premier grand cheval domestique que nous ayons eu, et le voir surmonter l’adversité d’être un yearling non désiré – de nombreuses gens ayant refusé non seulement de l’entraîner mais aussi d’en être propriétaire, gratuitement – pour devenir un trotteur de haut niveau ici et en Europe, fut très gratifiant. »

« En ce qui concerne Pure Country, c’est l’inverse qui est vrai, » poursuit-il. « Elle a été bonne dès le début. Elle était le quatrième rejeton de la poulinière, mais un petit plus grosse, une version meilleure que tout ce qu’elle avait produit jusqu’à ce moment-là. Jimmy accepta de l’entraîner, elle n’avait pas connu la défaite à deux ans, et elle est sans contredit la meilleure à trois ans (bien que Nancy et autres liens de Darlinonthebeach seraient d’un avis différent), en gagnant la majorité des courses ‘stakes’ majeures pour les pouliches de trois ans. Elle s’est révélé une réelle bénédiction ainsi qu’un pur plaisir d’en être. »

Et ainsi en fut-il, en cette soirée d’octobre à Woodbine.

« La Breeders Crown de 2015 a été la meilleure soirée de ma vie en course et aussi la meilleure soirée dans l’histoire de la Breeders Crown pour un éleveur, » dit Bowden. « J’ai été chanceux et béni d’être capable de partager cette soirée avec mes parents. J’en ai assez dit. »

Bowden est reconnaissant pour tous ses succès, mais déterminé à en connaître encore plus. Les deux dernières années lui ont valu une abondance de réussites. L’avenir pourrait lui en offrir bien d’autres, tout aussi grandioses pour Diamond Creek.

Mais qu’est-ce qui fait la vraie motivation de Bowden d’être un pilier dans l’industrie du standardbred? « La sensation de la victoire, qu’elle soit en piste, dans l’écurie d’élevage, ou de prendre la bonne décision pour sauver la vie d’un cheval, » dit-il. « Quelqu’un d’autre l’a déjà dit, mais il y a quelque chose à propos de l’extérieur d’un cheval qui est bon pour l’intérieur d’un homme’.

En dehors des longues heures consacrées à Diamond Creek, Bowden s’efforce de rester en aussi bonne forme que ses chevaux.

« J’aime toujours la compétition, » dit-il. « Je pratique la course, la natation, le vélo, ou fais les trois en même temps quand je ne suis pas blessé, ce qui semble être plus problématique aujourd’hui qu’auparavant. »

Ce n’est pas la fin du monde pour un homme entièrement voué à faire en sorte que son Diamant soit toujours un cran au-dessus.

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