À la poursuite... de la Génération Y

Le Congrès canadien sur le Pari Standardbred 2009 qui s’est tenu à Windsor, Ontario, vient tout juste de se terminer et je m’empresse de rédiger cette chronique de ma chambre d’hôtel avec vue sur la rivière et le centre-ville de Détroit. Mon voyage vers le congrès a connu un départ pour le moins inattendu quand j’ai appris qu’il y avait grève des taxis. Soudainement, apparu de nulle part, une wagonnette pour passagers non identifiée s’est pointée et quelqu’un nous a demandé, à tous les trois, si nous avions besoin d’un transport. Par un heureux hasard, nous nous rendions tous à la conférence sur le pari. Au cours de ma conversation avec mon nouveau meilleur ami (le conducteur de la wagonnette), j’ai aussi appris qu’il y avait une autre grève en cours, celle des employés municipaux, et que le principal problème était la collecte des déchets. Sans connaître tous les aspects du problème, je me demande bien comment on peut décider de déclencher une grève dans une ville frappée de si nombreuses mises à pied causées par la récession et de leur impact sur l’industrie automobile? J’envoie sans délai cette chronique au cas où j’aurais à marcher jusqu’à l’aéroport et que je n’arriverais pas à temps. Pourquoi n’ai-je pas demandé le numéro de téléphone de mon nouvel ami???

Alors, quel est le point le plus important que j’ai retenu du Congrès canadien sur le Pari Standardbred 2009? L’industrie des courses de chevaux a besoin de cibler et d’aller chercher la Génération Y. On me dit que ce groupe est né après 1980 et qu’il sait et peut tout faire avec les appareils électroniques. Larry Flynn, premier vice-président - Gaming, de l’Ontario Lottery and Gaming, a souligné que tous les secteurs de jeux doivent attirer la plus jeune génération. « Le produit que nous avons présentement n’attire aucunement la jeune ­génération et nous devons trouver ceux qui sauront le mieux répondre à leurs attentes. » Nous avons été informés que ce groupe préfère les jeux d’habiletés – et les courses de chevaux peuvent certainement rencontrer à ce critère. Cela paraît facile, allons les trouver! (Ne soyez pas surpris de leur peu d’attention quand vous les emmènerez à l’hippodrome – vous feriez mieux de leur payer une bière ou de leur envoyer un message texte entre les courses.)

 À l’extérieur des murs de la conférence sur le pari – le plus récent hippodrome du Canada a ouvert en temps! Je suis certain que la plupart d’entre vous avez lu les histoires ou résultats concernant Alberta Downs, à Lacombe (juste au nord de Red Deer). Après ma visite au nouvel hippodrome, deux jours avant son ouverture le 18 avril, j’ai tout de suite su qu’ils présenteraient des courses coûte que coûte. Le crédit en revient au propriétaire de l’hippodrome, Bob Allen, de même qu’aux hommes de chevaux, qui par leur persévérance, ont su faire de Alberta Downs, une réalité. Tout en marchant autour de la piste, tout ce qui me venait en tête était : que s’est-il donc passé dans l’industrie des courses en Alberta? Comment cette industrie albertaine peut-elle survivre sans que des courses soient présentées dans la région de Calgary?

Félicitations à Kamora Spirit, au conducteur John Chappell, à l’entraîneur Doug Shaw, aux propriétaires Helen et Myrna Empey et James Radcliff pour leur victoire lors de la toute première course disputée au Alberta Downs. Rares sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir gagné la toute première épreuve disputée dans un nouvel hippodrome? De même, Connie Kolthammer a tout récemment inscrit un remarquable record de piste de 1:51.3m avec Smart Shark – ce qui en fait la conductrice canadienne la plus rapide.

Des félicitations sont de mise également ce mois-ci à deux participants de Fraser Downs. Kayla Mills qui a obtenu sa première victoire à titre d’entraîneur à son tout premier départ à vie avec Red Star Yogi, de même que les propriétaires de JJJ Stables qui ont gagné leur première série de quatre courses consécutives le 11 avril dernier.

Juin est tellement un grand mois pour les courses de standardbred. Les courses stake majeures reprennent et les deux ans commencent à réapparaître partout en Amérique du Nord. Je vous mets au défi d’inviter un ami de la Génération Y à une soirée de courses et de lui offrir du bon temps. L’industrie a besoin d’eux pour les cinquante prochaines années! (Mais rappelez-vous… payez-leur une bière et envoyez-leur un message texte. Juste au cas.)

Au mois prochain!!!

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