Joe Stutzman

Ayant été élevé dans la communauté Amish, Jonas (Joe) Stutzman a côtoyé les chevaux dès son plus jeune âge, et il ne lui a pas fallu longtemps pour réaliser qu'il voulait une carrière qui impliquait de travailler avec eux - il avait juste besoin de trouver exactement ce qu’il voulait faire. Par John Rallis / Traduction Manon Gravel

Une fois que Stutzman a découvert les courses sous harnais et à quel point ça pouvait devenir une carrière lucrative, il s'est concentré sur les chevaux pour apprendre les tenants et les aboutissants de ce sport, où il espérait associer son amour pour l'animal à une profession qui deviendrait une passion à succès. Cela s’est avéré être le bon choix.

« J'ai grandi à Gorrie, en Ontario, et les chevaux ont toujours fait partie de ma vie », explique Joe. « J’aimais tellement être avec eux que je lisais toujours des livres sur eux et que je choisissais mon entourage afin d’en connaitre plus à leur sujet. Finalement, j’ai découvert les courses sous harnais, et c’est là-dessus que j’ai décidé de me concentrer. »

À 19 ans, Stutzman a commencé à s’occuper des chevaux et, même s'il pensait que sa connaissance de ceux-ci était suffisamment approfondie, compte tenu du fait qu'il passait beaucoup de temps avec eux, il a été très vite humilié.

« Quand je suis arrivé à l'hippodrome, je pensais en savoir beaucoup sur les chevaux », admet Joe. « J’en connaissais beaucoup sur la manière de gérer les chevaux, mais c’était pas mal tout. Savoir comment gérer les chevaux et savoir comment gérer un cheval de course Standardbred sont deux choses différentes, et je l'ai appris rapidement. »

« Au cours des deux premières semaines de travail à la piste, j’ai réalisé à quel point j’en savais peu. J’adorais manipuler les chevaux et j’étais bon dans ce domaine, donc cela m’a aidé à mettre le pied dans la porte, mais je ne savais pas ce qu’il fallait pour entraîner… J’ai appris ça assez vite aussi. »

Stutzman travaillait pour le vétéran entraîneur Gary Kingshott, et son séjour là-bas lui a non seulement beaucoup appris sur la « game », mais cela lui a également permis de ramasser de l'argent pour devenir lui-même propriétaire.

« Travailler pour Gary Kingshott a été très précieux pour ma carrière », se souvient Stutzman. « J'ai « groomé » pendant environ cinq ans et pendant cette période, j'ai pu économiser suffisamment d'argent pour posséder des chevaux avec lui également. »

« Je n'étais pas le seul à travailler pour Gary », explique Joe. « Cal Campbell, qui allait devenir lui-même un entraîneur à succès, a également travaillé pour lui à l'époque, et nous avons développé une relation très solide, qui perdure encore aujourd'hui. Il a également joué un rôle déterminant dans mon succès parce que nous avons tous deux commencé de la même manière et avons pu nous développer, ce qui était le fun à constater pour moi, en tant qu'amis. »

Après plusieurs années à travailler ensemble, Campbell et Stutzman ont fini par ouvrir leur propre écurie en partenariat, où ils espéraient mettre en œuvre certaines des méthodes d’entrainement de Kingshott, ainsi que leur propre vision des choses. Il y a une chose en particulier que Joe a retenu du temps passé avec Gary.

« Ce qui m’a le plus frappé dans ce que j’ai appris de Gary, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’entraîner les chevaux durement pour qu’ils gagnent », explique Joe. « Au début, j’étais convaincu qu’il faudrait leur faire faire de très bons milles avant le jour de la course, mais ce n’était pas le cas. En travaillant là-bas, Cal et moi avons réalisé que ce n'était pas nécessaire de travailler les chevaux rapidement avant la course pour qu'ils gagnent. Cela nous est resté tous les deux, et nous l’avons appliqué lorsque nous nous sommes aventurés seuls. Depuis, ma philosophie était de ne pas entraîner les chevaux rapidement. J’allais les entraîner et les « jogger » plus longtemps, mais rien de trop exigeant. »

En 1985, Campbell et Stutzman possédaient et entraînaient des chevaux ensemble, et ils connaissaient un certain succès malgré le fait qu'ils avaient une petite écurie - au début. Ce qui a commencé avec trois chevaux est rapidement passé à plus de douze.

« Quand Cal et moi avons quitté Kingshott pour entraîner seuls, c’était important que nous soyons tous les deux, car nous avons pu nous y plonger ensemble. Nous avions assez d’argent pour avoir trois chevaux de course, et deux ans plus tard, nous avions des parts dans douze chevaux, avec désormais d’autres propriétaires également impliqués. »

Peu de temps après, Campbell et Stutzman ont divisé l'écurie et sont partis chacun de leurs côtés.

« Cal et moi avions du succès, et nous savions tous les deux qu'après deux ans nous pouvions y parvenir seuls », explique Joe. « Et nous avons tous les deux montré exactement cela. J'ai aimé rivaliser avec lui car nous avons passé beaucoup de temps ensemble et nous avons beaucoup appris mutuellement. Cal et moi étions proches à l'époque, et nous sommes toujours très proches maintenant. Nous nous sommes entraidés pour réussir et cela a porté ses fruits également lorsque nous avons dirigé nos propres écuries. »

Stutzman a connu beaucoup de succès dans la « game » des chevaux à réclamer, où il pouvait travailler avec des chevaux de course établis. Pour lui, il était toujours concentré sur ce qu'il pouvait faire pour améliorer un cheval, ce pour quoi il était exceptionnellement bon.

« Les chevaux de conditions et ceux à réclamer étaient plus mon point fort. Honnêtement, je n’avais pas envie d’acheter des yearlings et de les développer. Je sentais simplement que je pouvais gagner plus d'argent avec des chevaux établis et les aider à s'améliorer, plutôt qu'en développant des yearlings. Je trouvais qu'il y avait trop de risques avec les yearlings. Si vous décrochez l’or, cela fonctionne bien, mais je n’étais pas prêt à prendre ce risque à l’époque, et comme j’ai connu du succès avec des chevaux de course établis, je suis resté fidèle à cela toute ma carrière. »

Stutzman était assez doué pour évaluer les changements nécessaires pour qu'un cheval s'améliore, et il pouvait les identifier simplement en les observant. C’est un trait qui a joué un rôle essentiel dans sa réussite.

« J'ai tout de suite vu ce que je voulais changer chez un cheval [que je venais de réclamer], » admet Joe. « En gros, je détruisais la carte d’équipement et je recommençais à zéro lorsque j’en réclamais un. Comme je l'ai mentionné, je n'étais pas un ‘développeur de chevaux’, j'étais un ‘améliorateur’. J'ai toujours cherché ce que je pouvais faire pour améliorer un cheval, et dans la plupart des cas, c'est exactement ce que j'ai réussi à faire. Je tenais à les améliorer, ce pour quoi j'avais vraiment l'impression d'avoir fait du bon travail, mais je savais que si un cheval ne répondait pas bien avec moi lors de son premier départ dans mon écurie, il n’allait probablement pas comprendre plus tard non plus. »

Avec une longue liste de succès comme entraîneur, il est difficile de contester la capacité d'entraînement de Stutzman, et au cours de sa brillante carrière, il a remporté le prix O'Brien, en tant qu'entraîneur canadien de l'année, en 2004. C'est quelque chose qu'il apprécie encore aujourd'hui.

« Je me souviens que Carl Jamieson et moi étions finalistes cette année-là [2004]. Je serais très curieux de savoir quel a été le vote, car selon moi, il devait être très, très serré. »

« J'aime tout analyser - y compris qui, je pense qui peut gagner - et franchement, je n'avais aucune idée de qui gagnerait entre nous. Assez drôle, quand nous sommes arrivés à la remise des prix et que ma table était plus proche de la scène que celle de Carl, je me sentais beaucoup mieux » (en riant).

Stutzman comprend à quel point il est difficile de remporter un prix O'Brien, c'est pourquoi il est encore si fier de cet exploit. Même s’il savait que ses chiffres se comparaient à ceux des meilleurs de l’industrie, il savait que les gains et la moyenne « UTRS », etc. n’étaient pas toujours au centre des préoccupations.

« C'est très difficile de gagner un O'Brien, et c'est pourquoi en gagner un signifiait beaucoup pour moi. Ces récompenses sont généralement décernées à des personnes qui possèdent de jeunes chevaux vedettes - ou du moins à l'époque. Tout le monde accorde beaucoup de crédit à la capacité de développer un jeune cheval et de l’amener aux courses. S’ils réussissent, cela leur vaudra beaucoup de mérite. Respectueusement, je n’étais pas d’accord avec cela. J'ai toujours pensé que cela devait aller à celui qui avait réalisé les meilleures statistiques de la saison… les gains étant les plus pondérés, surtout. Ce n’est que mon avis, et nous commençons à voir l’évolution davantage vers cela ces derniers temps. C’est très difficile d’en gagner un, avec tous les gars à chevaux talentueux qui œuvrent dans ce sport, donc avoir cette opportunité signifiait beaucoup pour moi. »

En plus de remporter lui-même un O'Brien Award, Stutzman a également entraîné au fil des ans quelques chevaux qui se sont mérité un prix similaire : notamment Ball And Chain (p, 1:49 ; 1 435 390 $) et Impeccable Image (1:53,4 ; 1 288 593 $). Et Joe était incroyablement fier des deux.

« Ball and Chain est devenu le premier cheval à passer sous la barre des 1:50 au Canada, et c'est quelque chose dont tout le monde se souvient à propos de lui au cours de sa carrière », explique Joe. « Je veux dire, il a gagné en :49 « flat » à The Meadowlands avant cela, donc une bonne soirée et dans les bonnes circonstances, je savais qu’il irait à ce genre de vitesse, mais cela n’a jamais été quelque chose qui m’a attiré. Les médailles pour la vitesse n’ont jamais été quelque chose que j'ai recherché. Je voulais gagner des courses, surtout les plus importantes quand j’en avais l’opportunité. Le mile record semble être ce dont les gens se souviennent le plus lorsqu’ils pensent à ma carrière concernant ce cheval, mais ce n’est pas ce que je classe parmi mes meilleures réalisations personnelles. Ball And Chain était un cheval spécial qui se présentait toujours », déclare fièrement Joe. « Il était rapide, il était « tuff », et si l'un des meilleurs chevaux n'était pas à son meilleur, il allait être là pour ramasser les gros morceaux. »

C'est exactement ce que le fils d'Albatros a fait pour Joe à plusieurs reprises, notamment lorsqu'ils ont remporté le Canadian Pacing Derby de 1996 à Woodbine, battant notamment Jenna's Beach Boy.

Quant à Impeccable Image, qui a remporté deux prix O'Brien consécutifs en 1995 et 1996 en tant que meilleur trotteur âgé au Canada, Joe est reconnaissant d'avoir pu entraîner un cheval de son calibre jusqu'à ce jour et il est très fier d’avoir été capable de faire ressortir le potentiel du trotteur.

« Pete Degroot a entrainé Impeccable Image lorsqu'il était jeune, et quand il a eu quatre ou cinq ans, il est venu me voir et m'a proposé de me vendre le cheval », se souvient Joe. « Je ne connaissais pas vraiment le cheval jusqu’à ce moment-là, mais comme c’était Degroot qui l’avait, je savais qu’il n’était pas blessé, car il prenait toujours bien soin de ses chevaux. »

« Je l'ai acheté pour 40 000 $, et c'était un bon prix pour un cheval qui avait de telles lignes de course, mais je l'ai acheté parce que je savais que Pete l'entraînait et je savais qu'il avait des années de qualité devant lui… et il s’est avéré que j’ai eu raison. »

Stutzman a beaucoup tiré parti de son vieux trotteur, ce qui a résulté en deux prix O'Briens, et d'autres entraîneurs du milieu étaient envieux de la façon dont Joe avait réussi à l’amener là en premier lieu.

« Dès que le cheval a été sous mes soins, plusieurs autres entraîneurs m'ont appelé et m'ont demandé comment j'avais eu l'opportunité d'acheter le cheval », se souvient Joe. « Tout le monde essayait de mettre la main sur Impeccable Image, et j'ai pu l'acheter même si je ne me suis jamais renseigné sur lui en premier lieu (rires). »

« Il s’est avéré que tous ces entraîneurs essayaient d’acheter ce cheval depuis un moment… et j’ai dit ‘Eh bien, il m’a approché et m’a dit qu’il était prêt à me le vendre’. Un peu plus tard, j'ai demandé à Peter pourquoi il était venu me voir pour le vendre, et il m'a répondu : « Je voulais te le vendre parce que je savais que si tu améliorais le cheval et qu'il devenait une star, je savais que tu ne viendrais pas me le garrocher en plein visage. » J’ai été honoré qu’il ait dit cela.

Être humble est quelque chose dont Stutzman était fier, quelque chose qu'il a hérité de ses parents dès son plus jeune âge.

« En apparence, je n’ai jamais parlé de mon succès. J’ai été élevé à ne pas être arrogant ou égoïste, donc je ne projetterais jamais cela sur qui que ce soit. À l’intérieur de moi, ne vous méprenez pas, j’avais beaucoup de confiance et je savais que je pouvais faire mon travail à un très haut niveau. Même si je ne l’avais pas projeté, j’avais la ferme conviction que peu importe ce que je décidais, je pourrais vraiment le faire. »

« Honnêtement, les chevaux m’ont appris tout ce que je sais. 98% de ce que je sais sur les chevaux, ils me l'ont appris eux même. J’ai essayé d’analyser ce qui a fonctionné pour eux ou ce qui n’a pas fonctionné. Tout bon entraîneur sera réceptif à ce à quoi un cheval réagit ou ne réagit pas bien, et c’est ainsi que je m’occupais de mes affaires. »

Une partie du succès réside également dans le fait d'avoir les bonnes personnes assises derrière vos athlètes, ce à quoi Stutzman tenait beaucoup. Et il a eu beaucoup de chance d'avoir deux membres du Temple de la renommée qui conduisaient les stars de son écurie sous les projecteurs, chaque soir.

« Chaque conducteur gagne 5 %, alors pourquoi ne pas aller chercher le meilleur ? », explique Joe. « J'avais Doug Brown et Chris Christoforou en tête, et ils étaient deux des meilleurs pour le faire, malgré des styles de conduite différents. »

« Je me souviens que Doug Brown avait arrêté de conduire pour Bill Robinson, alors j'ai arrêté avec celui que j'utilisais régulièrement et je suis allé avec lui à la place. On ne peut nier à quel point Doug était bon, ses chiffres et ses distinctions parlent d'eux-mêmes et j'ai eu la chance de le voir conduire pour moi. Il était l’un des meilleurs, sinon le meilleur. »

Quant à Christoforou, même si Joe n’était pas toujours d’accord avec son style de conduite, il a rapidement appris à quel point il était efficace.

« Chris aimait ralentir le rythme et je n'ai pas toujours été fan de cette pratique », explique Joe. « Le « signature » caractéristique de Chris, à l’époque, était quand il se retrouvait en troisième position à l’extérieur, et il était si doué pour en tirer profit. J'aurais toujours été très sceptique à l'idée d'être aussi loin, mais Chris m'a vraiment convaincu qu'être positionné-là était un endroit idéal, surtout si les fractions étaient correctes. Il s’est avéré avoir raison. Je veux dire, il est au Temple de la renommée pour une raison, il savait ce qu’il faisait (rires). »

Malgré le succès de Stutzman comme entraineur de chevaux, il est arrivé un moment où il a commencé à regarder vers l'avenir pour voir ce que le prochain chapitre de sa carrière lui apporterait. Lorsque l’opportunité d’acheter le centre d’entrainement de Waples (maintenant appelé le centre d’entrainement First Line) s’est présentée en 2008, Stutzman a sauté sur l’occasion.

« Après mes meilleures années en carrière en 2004-2005 (au cours desquelles l'écurie a gagné plus de 8 millions de dollars en bourses combinées), j'ai commencé à regarder vers l'étape suivante », admet Joe. « J’avais accompli pas mal de choses du côté de l’entraînement et je cherchais ce que je pourrais faire ensuite. L’opportunité s’est présentée d’acheter le centre d’entrainement de Gord Waples et je l’ai fait avec plaisir. »

Le plan était que Stutzman continue à entraîner les chevaux, mais il savait que cela pourrait être une tâche trop ardue. Diriger un centre d’entraînement lui demandait beaucoup de travail et, à cause de cela, il ne pouvait pas continuer à entraîner les chevaux au niveau auquel il était habitué.

« Une fois que j’ai acheté le centre d’entrainement, je savais que je devais me concentrer là-dessus, car c’est là que tout mon argent était investi. Quand les choses se sont gâtées, j’ai réalisé que je ne pouvais pas me concentrer sur les deux. Mon intention n’était pas d’arrêter d’entraîner des chevaux une fois arrivé au centre d’entrainement, mais je voulais seulement faire les deux si je pouvais encore entraîner à un haut niveau, ce qui n’était pas le cas. Pour entraîner des chevaux, il faut toute sa capacité mentale, et ce n’était pas le cas pour moi. Au cours de mes deux années à entraîner alors que j'opérais First Line, mes chevaux se faisaient battre et ne couraient pas aussi bien que je l'avais espéré… Je détestais ça. Je ne supportais pas d’être battu tous les jours, surtout que je suis un gars compétitif » (rires).

Joe a terminé sa carrière d’entraîneur le 28 août 2010 avec une victoire et une 10e place (dans un peloton de 20 chevaux) à Georgian Downs, durant l’un des programmes « Xtreme Racing » de Standardbred Canada. Il s'est ensuite concentré sur l'exploitation du centre d’entrainement « First Line » à temps plein, où il se trouve actuellement encore aujourd'hui. Même si l’entraînement des chevaux lui manque, il est simplement reconnaissant d’être avec eux tous les jours, où il peut donner aux autres l’opportunité de faire leur métier.

« Être assis tout le temps derrière les chevaux me manque », admet Joe. « Il n’y avait rien de tel que d’entraîner un cheval pour la première fois, de le sentir et de voir ce que je pouvais faire pour l’aider et essayer de l’améliorer. J'ai adoré ce défi. »

« L'autre chose qui me manque, c'est de gagner – c'était une drogue pour moi. Gagner des courses n’est pas un événement comme les autres, et ça me manque. J’ai vraiment adoré la compétition. »

Une autre chose que Stutzman aime et apprécie, c’est sa famille et ses enfants, même s’ils ne sont pas nécessairement aussi obsédés par les chevaux que lui.

« Ma famille ne s'intéresse pas du tout à l'industrie, mais c'est tout à fait normal », déclare Stutzman. « J’ai toujours dit à mes enfants en grandissant : ‘Tu dois faire ce que tu aimes, la vie est trop courte pour faire quelque chose que tu n’aimes pas’. »

« Travailler avec les chevaux est un travail d’amour, et cela s’apprend vite. Je suis juste heureux de pouvoir toujours être avec eux au quotidien. Pas seulement cela, mais je côtoie également des gens de chevaux. J’aime voir les gens réussir dans mon centre d’entrainement. Cela fait du bien de jouer un petit rôle en les aidant à faire ce qu’ils aiment, car nous partageons tous la même admiration pour ce sport et pour ses athlètes. »

Cet article a été publié dans le numéro de janvier de TROT Magazine.

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