Apprendre des thoroughbred?

À la sortie du film Secretariat en salle, un sondage effectué sur standardbredcanada.ca, a révélé que seulement 7 % des lecteurs n’avaient pas l’intention d’aller le voir. Plus tôt dans l’année, un autre sondage sur le site faisait état que 92 % des visiteurs avaient l’intention de regarder le Kentucky Derby.

Les deux événements, la sortie de Secretariat et le Derby, transcendent probablement une loyauté envers un type de course de chevaux particulier. Si vous êtes un vrai fan de course, vous êtes susceptible d’apprécier les deux. Mais quand les projecteurs s’éteignent sur le film de Disney et la Course des roses, les buts des courses sous harnais deviennent-ils conflictuels avec ceux des coureurs?

Il ne manque certainement pas de clients des courses sous harnais s’étant tournés vers les thoroughbred quant aux événements à surveiller et sur lesquels placer leurs paris. Nos produits résident dans les salons de paris, sur des écrans flanqués côte à côte, qui invitent les clients à choisir l’un plutôt que l’autre.

Tout comme d’ouvrir la distributrice de boissons gazeuses à votre dépanneur et de choisir un Coke ou un Pepsi, nous avons tous des préférences. Plusieurs d’entre nous achètent les deux sortes – Coke une semaine et Pepsi la semaine suivante. D’autres s’en tiennent strictement leur loyauté.

Durant des années, l’une des premières mesures pour évaluer comment se comportait notre sport était sa situation par rapport aux thoroughbred. Il y eut une longue période – il n’y a pas si longtemps – les paris sur les standardbred au Canada dépassaient ceux faits sur les thoroughbred. Dans quelques provinces, c’est encore le cas.

Quand l’intérêt ou la cagnotte baisse, nous nous tournons vers les thoroughbred pour y trouver notre premier indice quant à l’endroit où c’est allé. Très souvent, nous trouvons nos réponses.

Pour cette raison et bien d’autres, les loyaux aux standardbred sont souvent contrariés quand est évoquée la notion que l’industrie des courses sous harnais doit faire quelque chose pour promouvoir l’autre élevage. « Ils ne parlent pas du Little Brown Jug » diront-ils, « alors pourquoi parlons-nous du Kentucky Derby? »

Leur point est des plus valides. Regardons-y de près – les courses de thoroughbred sont un de nos rivaux, et cela nous coûte, certains jours, des amateurs. Quand les gros hippodromes de thoroughbred déplacent leurs heures de départs en soirée, nous en ressentons l’impact. Quand nous essayons de présenter des courses les samedi et dimanche après-midi, nous nous trouvons en confrontation directe avec les coureurs, et nous en ressentons encore plus l’impact.

Mais en dépit de cette réalité, les courses de thoroughbred et sous harnais ont trop en commun pour les ignorer. Ils ne voudront peut-être pas apprendre de nous, mais nous ne pouvons pas laisser passer l’occasion d’apprendre d’eux – tant de leurs succès que de leurs échecs.

En 2010, malgré un très grand film et une super vedette en Zenyatta qui volait les manchettes, les paris sur thoroughbred aux États-Unis ont accusé un recul de 903 M $ - une baisse de 7,33 %. Bien que ce soit une amélioration par rapport à la plonge de 1,3 G $ qu’a connue l’industrie en 2009, c’était loin d’être encourageant.

Alors qu’avons-nous appris de tout cela? Ceci j’espère : ni Disney ni Zenyatta, ni Barbaro ni Seabiscuit, peuvent compenser les revers de fortune d’une industrie qui ne s’aide pas elle-même.

Il y a quelques mois, Stacy Bearse, l’éditeur retraité de The Blood-Horse Magazine a écrit une chronique à la veille de son départ de la publication thoroughbred intitulée « Racing, Promote Thyself (Industrie des courses, faites votre propre promotion). « Je pense à cette chronique depuis vingt ans maintenant, » dit-il en commençant. « Quelles réflexions devrais-je partager à la veille de ma retraite de The Blood-Horse? »

« Il n’y a pas de vraie alternative, » écrit-il. « Nous ne renverserons pas le déclin dans la perception du public sur les courses sans y allouer des ressources significatives. En fin de compte : si chacun de nous saigne un peu, nous pouvons fermer la plaie dans ce sport. Les conséquences d’ignorer une initiative nationale de marketing ne seront pas jolies. Le bassin en déclin des amateurs prive l’industrie de capitaux essentiels. Sans un plan de développement ambitieux du bassin de fans, les courses et l’élevage resteront coincés dans une spirale se resserrant toujours, laquelle conduira à une fin catastrophique. »

Bearse a choisi sa dernière chronique pour livrer un plaidoyer désespéré à l’industrie du thoroughbrÀ la sortie du film Secretariat en salle, un sondage effectué sur standardbredcanada.ca, a révélé que seulement 7 % des lecteurs n’avaient pas l’intention d’aller le voir. Plus tôt dans l’année, un autre sondage sur le site faisait état que 92 % des visiteurs avaient l’intention de regarder le Kentucky Derby.

Les deux événements, la sortie de Secretariat et le Derby, transcendent probablement une loyauté envers un type de course de chevaux particulier. Si vous êtes un vrai fan de course, vous êtes susceptible d’apprécier les deux. Mais quand les projecteurs s’éteignent sur le film de Disney et la Course des roses, les buts des courses sous harnais deviennent-ils conflictuels avec ceux des coureurs?

Il ne manque certainement pas de clients des courses sous harnais s’étant tournés vers les thoroughbred quant aux événements à surveiller et sur lesquels placer leurs paris. Nos produits résident dans les salons de paris, sur des écrans flanqués côte à côte, qui invitent les clients à choisir l’un plutôt que l’autre.

Tout comme d’ouvrir la distributrice de boissons gazeuses à votre dépanneur et de choisir un Coke ou un Pepsi, nous avons tous des préférences. Plusieurs d’entre nous achètent les deux sortes – Coke une semaine et Pepsi la semaine suivante. D’autres s’en tiennent strictement leur loyauté.

Durant des années, l’une des premières mesures pour évaluer comment se comportait notre sport était sa situation par rapport aux thoroughbred. Il y eut une longue période – il n’y a pas si longtemps – les paris sur les standardbred au Canada dépassaient ceux faits sur les thoroughbred. Dans quelques provinces, c’est encore le cas.

Quand l’intérêt ou la cagnotte baisse, nous nous tournons vers les thoroughbred pour y trouver notre premier indice quant à l’endroit où c’est allé. Très souvent, nous trouvons nos réponses.

Pour cette raison et bien d’autres, les loyaux aux standardbred sont souvent contrariés quand est évoquée la notion que l’industrie des courses sous harnais doit faire quelque chose pour promouvoir l’autre élevage. « Ils ne parlent pas du Little Brown Jug » diront-ils, « alors pourquoi parlons-nous du Kentucky Derby? »

Leur point est des plus valides. Regardons-y de près – les courses de thoroughbred sont un de nos rivaux, et cela nous coûte, certains jours, des amateurs. Quand les gros hippodromes de thoroughbred déplacent leurs heures de départs en soirée, nous en ressentons l’impact. Quand nous essayons de présenter des courses les samedi et dimanche après-midi, nous nous trouvons en confrontation directe avec les coureurs, et nous en ressentons encore plus l’impact.

Mais en dépit de cette réalité, les courses de thoroughbred et sous harnais ont trop en commun pour les ignorer. Ils ne voudront peut-être pas apprendre de nous, mais nous ne pouvons pas laisser passer l’occasion d’apprendre d’eux – tant de leurs succès que de leurs échecs.

En 2010, malgré un très grand film et une super vedette en Zenyatta qui volait les manchettes, les paris sur thoroughbred aux États-Unis ont accusé un recul de 903 M $ - une baisse de 7,33 %. Bien que ce soit une amélioration par rapport à la plonge de 1,3 G $ qu’a connue l’industrie en 2009, c’était loin d’être encourageant.

Alors qu’avons-nous appris de tout cela? Ceci j’espère : ni Disney ni Zenyatta, ni Barbaro ni Seabiscuit, peuvent compenser les revers de fortune d’une industrie qui ne s’aide pas elle-même.

Il y a quelques mois, Stacy Bearse, l’éditeur retraité de The Blood-Horse Magazine a écrit une chronique à la veille de son départ de la publication thoroughbred intitulée « Racing, Promote Thyself (Industrie des courses, faites votre propre promotion). « Je pense à cette chronique depuis vingt ans maintenant, » dit-il en commençant. « Quelles réflexions devrais-je partager à la veille de ma retraite de The Blood-Horse? »

« Il n’y a pas de vraie alternative, » écrit-il. « Nous ne renverserons pas le déclin dans la perception du public sur les courses sans y allouer des ressources significatives. En fin de compte : si chacun de nous saigne un peu, nous pouvons fermer la plaie dans ce sport. Les conséquences d’ignorer une initiative nationale de marketing ne seront pas jolies. Le bassin en déclin des amateurs prive l’industrie de capitaux essentiels. Sans un plan de développement ambitieux du bassin de fans, les courses et l’élevage resteront coincés dans une spirale se resserrant toujours, laquelle conduira à une fin catastrophique. »

Bearse a choisi sa dernière chronique pour livrer un plaidoyer désespéré à l’industrie du thoroughbred de réunir 100 M $ pour la promotion et la mise en marché de leur sport.

Je mise 100 $ sur le fait que son plaidoyer ne sera pas entendu.

Serait-ce possible que l’industrie du standardbred pourrait être plus disposée à tirer des leçons de l’expérience et de la sagesse des autres, et analyser son conseil de loin?

Je suppose que des choses plus surprenantes sont déjà arrivées.

Darryl Kaplan
[email protected]

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