Quel sera notre alunissage?

Le 25 mai 1961, le Président des États-Unis, John F. Kennedy prononça un discours devant le Congrès déclarant ce qui suit :

« Je crois que cette nation devrait s’engager avant la fin de cette décennie, à atteindre l’objectif de faire alunir un homme et de le ramener en toute sécurité sur terre. »

Cette déclaration était extrêmement audacieuse, et donna le coup d’envoi à l’une des plus grosses et coûteuses initiatives de l’histoire américaine.

Dans ce numéro de TROT, nous avons posé la question suivante à nos plus grands leaders des courses sous harnais ainsi qu’aux participants et amateurs du sport : « Dans un monde parfait, si tout allait exactement comme vous l’espérez, à quoi ressembleraient les courses de chevaux dans votre région dans 20 ans? »

Si on me posait cette question, je sourirais et prononcerais MON discours de l’homme sur la lune.

Dans 20 ans et dans un monde parfait, une résurgence des courses de chevaux aurait balayé cette nation d’un océan à l’autre.

Les hippodromes offriraient un produit de divertissement de trois heures bien chorégraphié lequel attirerait des milliers de personnes quotidiennement. Mais au lieu de coûter 65 $ pour assister à un événement sportif majeur ou aux activités médiévales ‘Medieval Times’, les courses de chevaux offriraient un divertissement de meilleure qualité au coût de 29 $ seulement par personne, et les grandes tribunes seraient toujours remplies.

Les parieurs pourraient toucher des cagnottes de 1M $, lesquelles seraient gagnées à tous les soirs, à toutes les pistes. Les courses de chevaux seraient de retour sur le Canal Rideau durant l’hiver et à plus de 50 foires agricoles partout au Canada durant l’été. Nous serions reconnectés à la communauté et au Canada rural.

Le produit des courses serait conçu pour distribution domestique ainsi qu’en tant que leader mondial, disponible dans 150 pays autour du globe. L’industrie aurait stimulé une révolution technique en matière de jeux interactifs et de personne à personne. Elle aurait combiné le pari mutuel, des cotes fixes et une bourse d’échange de pari d’une façon jamais encore imaginée.

Des partenariats avec des compagnies technologiques majeures auraient ouvert la voie à de nouvelles possibilités jamais envisagées avant, et la marque canadienne des courses et du jeu connaîtrait un succès global.

En 2035, tout comme en 1935, les courses de chevaux seraient redevenues le revenu numéro un générant le sport, et l’activité de pari numéro un au Canada.

Le nom des chevaux serait redevenu domestique tandis que les fermes d’élevage seraient la porte d’entrée du public vers le monde rural du Canada. De nouveaux syndicats de propriété permettraient l’achat de parts de chevaux dans tous les terminaux de loterie du pays. Pour 25 $ seulement, il serait possible d’acheter une part de propriété d’un cheval comme cadeau de Noël ou d’anniversaire. La base de propriété, du participant et de l’éleveur aurait dépassé les 250 000 personnes, et s’agrandirait d’année en année.

Les courses seraient un produit pleinement intégré aux communautés, et ne seraient plus isolées des jeux extérieurs. Des relations solides entre participants et hôpitaux et soins pour enfants apporteraient l’amour du cheval aux cités et villes appyant le sport.

Tous les niveaux de gouvernement seraient de vrais partenaires de courses, connaissant bien les bénéfices que cet étonnant sport apporterait à leurs composants. Ce sport serait entièrement autosuffisant et l’appui du gouvernement serait d’abord orienté sur la recherche et le développement, et la croissance globale.

Et à tous les hippodromes, les foires et autres expositions de courses au pays, le cheval et le client seraient conjointement la priorité. Voilà quelque chose à ne JAMAIS oublier.

L’objectif de John F. Kennedy a été atteint le 20 juillet 1969, quand le commandant d’Apollo 11, Neil Armstrong, descendit de l’échelle du module lunaire sur la surface de la lune.

Kennedy rencontra ses objectifs à cinq mois de la date butoir J’ai l’impression que nous aurons besoin des 20 années pour la réalisation du mien.

Darryl Kaplan
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