Perspectives d’avenir

Dans ce numéro du TROT, nous sollicitons vos idées sur les perspectives d’avenir des courses sous harnais au Canada, et il ne pourrait y avoir de sujet plus pertinent.

Où que vous viviez au pays, nous devrions tous être parties prenantes à la discussion sur l’avenir de notre industrie. J’estime que c’est une grande opportunité, à l’opposé d’un défi, puisque nous sommes tournés vers l’avenir.

Nous avons l’occasion de renouveler, réformer, établir, ou peut-être même rétablir les partenariats avec nos gouvernements. Rappelons-nous que les partenariats, à la base, ont pour objet de créer des scénarios gagnants gagnants pour tous ceux qui y sont impliqués, lesquels ne pourront être atteints que si nous comprenons vraiment la contribution de chacun. Notre opportunité et notre responsabilité consistent à proposer un plan de partenariat d’affaires avec un retour sur investissement pour tous les intéressés. Nous avons un argument fondamentalement solide, argument qui démontre clairement le scénario gagnant gagnant.

Le moment choisi pour cette tâche ne saurait être plus opportuniste, nos gouvernements étant sous une forte pression fiscale sans précédent, de maintenir les services publics, et à un moment où notre économie n’est pas des plus robuste.

Tous les gouvernements sont aussi inquiets devant le fait de faire croître leur économie rurale, et quoi de mieux que de développer le secteur des courses sous harnais. En moyenne, il faut approximativement quatre acres de terre pour produire les pâturages, foin et grains nécessaires à un standardbred. Les fermes de standardbred sont reconnues comme étant respectueuses de l’environnement, et sont le parfait tampon entre les régions à population en pleine expansion et les formes plus intensives d’agriculture.

Partout où les machines à sous ont été installées et gardées aux hippodromes, leur énorme contribution économique au secteur des courses sous harnais est appréciée. Nous employons des gens aux habiletés spécifiques à l’industrie, et retournons à nos gouvernements beaucoup plus que ce que nous recevons. Une récente étude à l’Île-du-Prince-Édouard indique qu’il y a un impact multiplicateur sur notre économie grâce aux courses sous harnais, ce qui est pratiquement inégalé par tout autre secteur.

La question est de savoir comment faire cela, comment pouvons-nous soumettre un programme de partenariat au gouvernement sur les motifs que notre industrie mérite son intérêt et son implication?

La bonne nouvelle est que tout repose sur nous.

Chacun des secteurs de notre industrie provinciale doit développer une stratégie pouvant compter sur l’appui de tous les autres secteurs de notre industrie, expliquer au gouvernement la belle occasion de former un partenariat avec notre industrie. Bien que le fait de défendre des points de vue différents pourrait résulter en gains de court terme pour quelques-uns, un avenir durable pour tous les secteurs de l’industrie doit s’exprimer d’une même voix. Soit nous choisissons de nous unir pour définir notre avenir soit d’autres définiront notre avenir à notre place.

L’alternative est d’avoir une politique gouvernementale ayant un impact sur les moyens de subsistance de nos membres, établie sur l’ignorance. Notre choix se doit d’être proactif afin de cultiver des partenariats considérés comme une solution plutôt qu’un problème.

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